Jean David Benguigui est un acteur français né le 8 avril 1944 à Oran en Algérie.
Jean Benguigui est le fils de Paul Benguigui et de Nelly Abécassis (1918-2007), juifs originaires d'Algérie. Il fréquente les mêmes établissements scolaires que son ami Pierre Benichou, plus âgé que lui de 6 ans. Il raconte dans une anecdote avoir vu une voyante dans les années 1970. Elle lui aurait prédit la naissance dans une famille marocaine, dans les années 2000, de son filleul, qui reprendrait le flambeau d'acteur. Ce filleul sera reconnaissable, bien évidemment, «à sa grosse tête».
À 14 ans, il découvre sa vocation d'acteur en assistant à la pièce de théâtre Tartuffe à Oran. En 1962, âgé de 18 ans, il part pour Toulouse et habite un pensionnat, tandis que ses parents et une de ses sœurs sont restés en Algérie. En 1963, il monte à Paris et fait du théâtre universitaire avec Patrice Chéreau dont il fait partie de la troupe.
Il commence sa carrière d'acteur de cinéma dès 1966.
Il est le père du chanteur Antoine Léonpaul. Il n'a pas de lien de parenté avec l'actrice Valérie Benguigui (1961-2013).
Il apparaît pour la première fois à l'écran dans Le Pacha, de Georges Lautner, puis dans un film consacré à des calvinistes, Les Camisards, de René Allio (1972). En 1976, il retrouve son pays d'origine dans La Question, de Laurent Heynemann, un drame, qui prend place en pleine guerre d'Algérie. En 1979, toujours dans une veine très dramatique, il incarne Jean-Jean dans La Dérobade.
Jean Benguigui fait une première échappée vers un registre plus léger, avec Buffet froid, de Bertrand Blier, en 1979. Deux ans plus tard, commence une collaboration fidèle avec le réalisateur Alexandre Arcady, sur le tournage du Grand Pardon. En 1983, ils se retrouvent pour Le Grand Carnaval.
En 1983, il joue aux côtés de Philippe Noiret et de Catherine Deneuve dans L'Africain. En 1986, il découvre l'univers comique de Francis Veber dans Les Fugitifs. Il fait également partie de l'équipe de Ripoux contre ripoux (1989).
Jean Benguigui double, en 1990, Joe Pesci dans Les Affranchis de Martin Scorsese. La même année, il devient connu du grand public en tenant le rôle principal dans la série télévisée Imogène.
Dans les années 1990, il joue dans les seconds rôles. Il apparaît dans le film policier Docteur M (1990), de Claude Chabrol. Il est Doga dans l'épopée de La Belle Histoire (1991), de Claude Lelouch. Dans la satire Ma vie est un enfer (1991), il incarne le voisin bougon du personnage joué par Josiane Balasko.
Il participe à Astérix et Obélix: mission Cléopâtre (2002), dans un rôle de client râleur. L'année suivante, il joue dans un autre film ambitieux, Le Boulet. En 2004, il est un doux père de famille dans Au bout du monde à gauche, de Avi Nesher.
En 2006, il interprète le rôle de «Mimoun» dans le film Nos jours heureux réalisé par Éric Toledano et Olivier Nakache. En 2006 et 2007, il joue le rôle de l'impresario Cartoni dans la nouvelle adaptation de l'opérette Le Chanteur de Mexico de Francis Lopez au Théâtre du Châtelet.
En 2010, dans Fatal, il incarne Tony Tarba, producteur véreux du rappeur Fatal, au côté de Michael Youn, ce dernier étant également réalisateur. ...
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