De job en job, à 47 ans, Julien vivote encore, éternel mésadapté. Mais voilà qu’il vient de publier un récit autobiographique relatant ses souvenirs et sa relation particulière avec sa mère. Révélations troublantes d’une vie familiale où ont pesé de lourds secrets. Et ce roman «C’est le cœur qui meurt en dernier» connait un grand succès. Sa mère, avec qui il a, depuis des années, coupé les ponts, prisonnière d’une Villa Soleil, ignore encore que son fils ait pu oser raconter l’impensable dans son livre. Sans savoir, elle va chercher à le revoir, renouer contact, racheter le temps perdu, et lui demander de l’aider à «lever le flye», à «achever», ne se doutant pas qu’elle fera ainsi revivre les souvenirs enfouis.